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Metallica en 5 concerts mythiques

1. Day on the Green, Oakland, 31 août 1985 (For Whom the Bell Tolls)

Pour tout fan de Metallica, avoir eu l’occasion de voir un concert avec Cliff Burton est soit un souvenir ému, soit un rêve impossible. A son décès, (en septembre 1986)  le groupe a contacté les fans et compilé toutes les vidéos retrouvées dans un documentaire intitulé « Cliff’em All ». C’est le seul témoignage encore trouvable de celui que l’histoire retient comme un virtuose. La qualité médiocre de la plupart de ces vidéos (souvent des live pirates captés dans la foule avec les moyens du bord) fait que les très rares témoignages de qualité des prestations d’avant 1986 sont encore plus précieux. C’est le cas du concert d’Oakland de 1985.

Le concept Day on the Green (que le groupe présente comme « un petit concert devant quelques amis ») était un idée de Bill Graham et cet événement en forme de mini festival aura perduré de 1979 à 1991, au décès de celui-ci dans un accident d’hélicoptère. Ce 31 août 1985, Metallica partageait l’affiche avec  Scorpions, Y&T, Ratt et Rising Force. Le lendemain Wham montait sur scène, contraste maximum… Il y a des concerts qui resteront mythiques parce qu’y assister aurait été une chance incroyable.

2. Tushino, Moscou, 28 septembre 1991 (Harvester of Sorrow)

En 1991 le rideau de fer commence à devenir un souvenir et quand le Festival Monsters of Rocks fait sa première (et seule) édition à ce jour, à Moscou (avec Metallica, AC/DC, Pantera, the Black Crowes et le groupe « local » E.S.T) on peut se dire qu’une page de l’histoire se tourne symboliquement. Organisé sur une base militaire, le concert réunira plus de  150.000 personnes. L’attitude musclée des militaires chargés de faire la sécurité (et n’ayant pas d’expérience de la gestion d’une foule de concerts en plein air) frisera la sauvagerie pure et simple. Plus de 50 blessés seront à déplorer.

 

3. Montréal, Metallica et Guns and Roses, 8 août 1992 (Fade to Black)

 

L’intro de Fade to Black ne se terminera jamais ce soir-là, au moment où les effets pyrotechniques chers à Metallica se mettent en marche, James Hetfield est trop proche de l’un d’eux. Brûlé aux deux bras et à la jambe, il sera évacué vers l’hôpital. 80 minutes après le début de leur concert, les trois membres restant n’auront plus qu’à s’excuser et promettre de revenir, ce qu’ils feront d’ailleurs quelques mois plus tard. Pour ajouter au cauchemardesque concert, Guns and Roses, qui partageait la tournée avec les Mets « réussira » à faire un concert encore plus court que le set tronqué des four Horsemen. Axl Rose prétextant un mal de gorge (survenu donc pendant le concert…) s’éclipse au bout de 40 minutes, le groupe californien n’avait accepté de monter sur scène que deux heures dix après le départ forcé de Metallica. Axl Rose ayant annoncé « nous vous rendrons votre argent nous on s’en va » le public s’attendait à être remboursé. Quelques jours après le concert, la société de production arguant que Faith No More (la première partie) et les deux groupes têtes d’affiche avaient tous fourni chacun plus de 35 minutes de concert (en fait respectivement 45, 80 et 40 minutes par ordre d’apparition) il n’y avait pas de raison de rembourser.

Avant même cette annonce, le soir même du concert, des émeutes, des voitures renversées, quelques départs d’incendies dans le stade et à l’extérieur suivirent, non pas contre Metallica, mais bien ouvertement en protestation contre l’attitude du leader des Guns. L’ensemble de la tournée Metallica et Guns and roses qui semblait être une excellente idée sur le papier s’avèrera être un désastre sur le terrain à cause de tensions incessantes entre les deux groupes. Néanmoins, en colère, le public a laissé parlé la violence, des émeutes, des voitures renversées, quelques départs d’incendies dans le stade et à l’extérieur suivirent, le soir même du concert, non pas contre Metallica, mais bien ouvertement en protestation contre l’attitude du leader des Guns. De son côté, quelques jours après le concert, la société de production arguant que Faith No More (la première partie) et les deux groupes têtes d’affiche avaient tous fourni chacun plus de 35 minutes de concert (en fait respectivement 45, 80 et 40 minutes par ordre d’apparition) il n’y avait pas de raison de rembourser. L’ensemble de la tournée Metallica et Guns and roses qui semblait être une excellente idée sur le papier s’avèrera être un désastre sur le terrain à cause de tensions incessantes entre les deux groupes.

 

4. Berkeley Community Theater, San Francisco, 21/22 avril 1999

 

Michael Kamen (plus connu pour ses musiques de film dont: Brazil, Highlander, L’Arme Fatale, Sauvez Willy ou plus récemment X Men) contacte Metallica fin 1997. Ce n’est pas un inconnu pour Metallica, il avait notamment signé les arrangements de cordes pour Nothing Else Matters. Il leur propose de travailler sur un concept les réunissant à l’Orchestre Symphonique de San Francisco. Kamen a déjà tenté l’expérience avec Pink Floyd, Bob Dylan ou Eric Clapton, mais il sent que Metallica peut être quelque chose d’encore plus aventureux. Le groupe choisira 18 morceaux, ajoutera deux compositions inédites pour ce concert (il y aura deux soirées en fait pour avoir un choix de prises pour le DVD du concert).

Ils investissent le théâtre du campus de Berkeley, créant de sérieux problèmes de parking aux étudiants du fait des nombreux camions de matériel nécessaire. Même si le groupe avoue que naturellement l’idée ne leur serait pas venue naturellement, ils pointeront que par contre, si Cliff Burton avait vécu, c’est le genre d’idée qu’il aurait pu avoir. Si le concerto pour Groupe et Orchestre de Deep Purple reste évidemment dans les mémoires comme une des premières expériences de ce type, il s’agissait d’une partition de leur clavier, John Lord. Ici, ce qui surprend, c’est la collaboration: le groupe ayant laissé les mains libres à Michael Kamen et sa centaine de musiciens. Les cinq acteurs principaux de cet évènement avoueront avoir douté de ce que serait la réception par le public, mais le DVD plusieurs fois platine à travers le monde, les aura certainement rassuré.

 

5. Sonisphère à Amneville le 9 juillet 2011 (Helpless)

 

Un peu de chauvinisme que diable: sur cette tournée mettant à l’honneur le « Big Four » (Metallica, Megadeth, Slayer et Anthrax, les quatre groupes les plus en vues de l’histoire du trash Metal) le rappel de Metallica proposait parfois les quatre groupes, reprenant le plus souvent, du Diamond Head (« Helpless » ou « Am I evil » au choix). Sur cette date Megadeth et Slayer avaient repris la route juste après leur concert, donc ce fût un rappel avec Anthrax. Mais, cerise sur le gâteau, Brian Tatler, le guitariste de Diamond Head (qui avait joué plus tôt dans la journée) se joint à eux sur scène.

Bien sûr, Metallica a déjà eu le loisir de jammer sur scène avec Diamond Head. Mais avouons que pour la première édition de Sonisphere en France, avoir Metallica et Diamond Head sur scène, et la première apparition du big Four au complet… A défaut d’être un concert de légende à l’échelle internationale, ce concert restera un vrai concert mythique, dans le cœur des fans hexagonaux. Et le petit veinard pour qui les musiciens chantèrent « Happy Birthday » au début dudit rappel me direz-vous ? Lui était juste venu avec une banderole « It’s my birthday » qu’il brandissait de la fosse. Gageons qu’il ne s’en est toujours pas remis.

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